Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie,Chimiothérapie

Étude CITHARE : Étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité et la sécurité d’une radiothérapie définitive associée soit à du cisplatine soit à du durvalumab chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de l’oesophage lié au papillomavirus humain. L’oesophage est un organe qui fait partie du tube digestif. C’est un long tube musculaire qui relie le pharynx à l’estomac. L’oesophage a pour fonction de faire progresser les aliments et les liquides de la bouche vers l’estomac où ils sont digérés. Le cancer de l’oesophage est le 3e cancer digestif le plus fréquent en France, sachant que les carcinomes épidermoïdes sont les plus fréquent. Ils sont souvent favorisés par une intoxication alcoolique et/ou tabagique, mais on constate actuellement une augmentation des cancers de l’oropharynx dus au papillomavirus humain oncogène. Le virus du papillome humain (VPH, en anglais human papillomavirus (HPV) est un virus à ADN de la famille des Papillomaviridae qui provoque une croissance anormale de tissus (verrues) et d’autres changements dans les cellules. On en connait environ 200 génotypes différents ; certains se transmettent par contact cutané et infectent la peau, d'autres sont sexuellement transmissibles et notamment responsables de 99 % des cancers du col de l'utérus. La chirurgie est le traitement de référence du carcinome de l’oesophage, cependant dans certains cancers épidermoïdes à un stade localement avancé, il est le plus souvent proposé une radiothérapie associée à une chimiothérapie. Il s’agit alors d’une radiochimiothérapie concomitante. La radiochimiothérapie concomitante a pour but de rendre les cellules cancéreuses plus sensibles aux rayons, tout en épargnant les tissus sains.périphériques.et de renforcer l’action respective des 2 traitements, Le cisplatine est un sel de platine utilisé en chimiothérapie. Il agit en inhibant la réplication de l’ADN induisant préférentiellement la mort des cellules cancéreuses. Le durvalumab est un anticorps monoclonal qui se lie à une protéine des cellules cancéreuses et les empêche ainsi d’échapper au système immunitaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’une radiothérapie définitive associé à du durvalumab chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de l’oesophage lié au papillomavirus humain. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront une radiothérapie, 5 jours par semaine, pendant 7 semaines, associée à du cisplatine administré toutes les 3 semaines jusqu’à 3 fois. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe recevront une radiothérapie, 5 jours par semaine, pendant 7 semaines, associée à du durvalumab administré toutes les 4 semaines jusqu’à 6 fois. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus tous les 3 mois pour un bilan avec la réalisation de tests audiométriques. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans après la randomisation.

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AstraZeneca MAJ Il y a 5 ans

Étude D419BC00001 : étude de phase 3 randomisée évaluant l’efficacité du durvalumab en monothérapie associé à du trémélimumab par rapport à une chimiothérapie standard chez des patients ayant un cancer urothélial de stade 4 non résécable. Le carcinome urothélial est le type le plus fréquent de cancer de la vessie, il représente plus de 90 % de tous les cancers de la vessie. Il peut subvenir dans n’importe quelle partie de l’appareil urinaire (le bassinet du rein, l’uretère, la vessie ou l’urètre). Ce cancer peut être non invasif, affectant uniquement le revêtement de la vessie, ou invasif, s’il envahit d’autres couches de la paroi de la vessie. Lors du diagnostic, 40 à 50 % des patients ont une tumeur invasive. La plupart des personnes ayant un cancer de la vessie de stade 4 sont traitées par chirurgie. La chimiothérapie systémique peut être une option de traitement d’un cancer de la vessie localement avancé, ou métastatique. Une des chimiothérapies les plus employées dans le traitement du cancer de la vessie de stade 4 est l’association cisplatine et gemcitabine. Le durvalumab est un anticorps capable de restaurer la fonction des cellules immunitaires, les lymphocytes T, qui est altérée dans de nombreux cancers. Ces lymphocytes T activés sont alors de nouveau capables de reconnaitre et détruire les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du durvalumab en monothérapie et en association avec du trémélimumab par rapport à une chimiothérapie standard chez des patients ayant un cancer urothélial de stade 4 non résécable. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du durvalumab associé à du trémélimumab. Les patients du 2e groupe recevront du durvalumab seul. Les patients du 3e groupe recevront une chimiothérapie standard de cisplatine ou carboplatine associé à de la gemcitabine. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

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Étude EORTC‐1714 : étude de phase 2 randomisée évaluant la sécurité d’emploi et la faisabilité de la combinaison du nivolumab en monothérapie ou associé à de l’ipilimumab avec une radiochimiothérapie définitive chez des patients ayant un cancer de l’oesophage inopérable. L'adénocarcinome gastrique se développe à partir de l'épithélium gastrique. Avec environ 9 000 nouveaux cas par an, le cancer de l'estomac se situe au cinquième rang des cancers en France. Une majorité des cas (90 %) sont dus à la consommation de tabac et/ou d'alcool. Le traitement est avant tout chirurgical mais parfois la radiothérapie, la chimiothérapie ou leur association peuvent être indiquées. Pour se défendre, les cellules cancéreuses peuvent inhiber le système immunitaire en produisant des facteurs limitant les défenses naturelles du corps. Le nivolumab et l’ipilimumab sont deux traitements d’immunothérapie qui permettent de lever cette inhibition et permettent aux lymphocytes T d’éliminer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et la faisabilité de la combinaison du nivolumab seul ou associé à de l’ipilimumab avec une radiochimiothérapie définitive chez des patients ayant un cancer de l’oesophage inopérable. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront, dans un premier temps, une radiothérapie administrée en 25 fractions, en même temps que 3 cures de 2 semaines d’une chimiothérapie de type FOLFOX (oxaliplatine, acide folinique, fluorouracile), suivie de 3 cures de 2 semaines d’une chimiothérapie de type FOLFOX seule. Ils reçoivent également du nivolumab le 1er, 15e et 29e jour de la chimioradiothérapie. Dans un second temps, les patients recevront à partir du 43e jour du nivolumab toutes les 2 semaines pendant un an maximum. Les patients du deuxième groupe recevront une radiothérapie et une chimiothérapie identiques à celles des patients du premier groupe. Ils recevront également dans un premier temps, du nivolumab le 1er, 15e et J29e jour de la chimioradiothérapie, associé à de l’ipilimumab le premier jour. Dans un second temps, les patients recevront à partir du 43e jour du nivolumab toutes les 2 semaines, associé à de l’ipilimumab toutes les 6 semaines pendant un an maximum. Les patients seront suivis pendant 15 mois.

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Étude FOLFIRINOX3 de phase 1/2 évaluant l’efficacité et la tolérance du FOLFIRINOX3 (oxaliplatine, acide folinique + irinotecan) associé à du bevacizumab chez des patients ayant un cancer colorectal en échec de chimiothérapie standard. Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus répandu dans le monde avec environ 1 million de nouveaux cas et plus de 500 000 décès chaque année. Le cancer colorectal est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules du côlon ou du rectum qui font partie du gros intestin et de l’appareil digestif. Environ 30% des patients atteints de cancer colorectal présentent une maladie métastatique synchrone, et 40 à 50% développeront des métastases à distance de la chirurgie de la tumeur primitive. Outre la chirurgie de la tumeur primitive, les traitements ablatifs (chirurgie, radiofréquence, radiothérapie) constituent le seul traitement curatif des métastases. Ces traitements ne sont toutefois pas toujours réalisables et leur faisabilité dépend notamment de la localisation et du nombre de métastases. La chimiothérapie palliative repose actuellement sur différentes combinaisons de plusieurs molécules de chimiothérapie de type FOLFIRINOX (fluorouracile + acide folinique + l'irinotecan + oxaliplatine) seule ou associée à des thérapies ciblées par anticorps monoclonaux notamment le bevacizumab. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement par FOLFIRINOX3 (oxaliplatine, acide folinique + irinotecan) associé à du bevacizumab chez des patients ayant un cancer colorectal en échec de chimiothérapie standard. L’étude se déroulera en 2 phases. Lors de la 1ère phase les patients recevront du FOLFIRINOX 3 associé à du bevacizumab. La dose sera régulièrement augmentée par groupe de patients sur une durée de deux cures de 15 jours afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Lors de la 2e phase les patients recevront du FOLFIRINOX 3 associé à du bevacizumab, à la dose la mieux adaptée, déterminée lors de la 1ère étape. Le traitement sera répété pendant 6 mois en l’absence de progression et d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 50 mois après le début de l’étude.

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Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 6 ans
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Étude PHERGain : étude de phase 2, randomisée évaluant une stratégie thérapeutique adaptée à la réponse au 18F-FDG PET/CT associant le trastuzumab et le pertuzumab chez des patients ayant un cancer du sein HER2 positif. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. HER2 est une protéine située à la surface de la cellule cancéreuse qui l’aide à grandir et se développer ; elle est surexprimée dans 25 % des cancers du sein. Un des traitements de référence des cancers du sein avec une surexpression de cette protéine HER2 est la thérapie endocrine, qui consiste à empêcher l’action stimulante des hormones féminines sur les cellules cancéreuses. L’évaluation de la tumeur se fait par imagerie, notamment avec l’utilisation d’un scanner, le 18F-FDG PET/CT. Il permet d’analyser l’évolution de la tumeur et d’évaluer l’efficacité du traitement. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une stratégie thérapeutique adaptée à base de pertuzumab et de trastuzumab chez des patients ayant un cancer du sein HER2 positif après une évaluation par 18F-FDG PET/CT. Une évaluation par 18F-FDG PET/CT (tomographie au 18F-FDG par émission de positons/assistée par ordinateur) sera effectuée avant tout traitement puis les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du trastuzumab et du pertuzumab, du carboplatine et du docétaxel. Ce traitement sera répété jusqu’à 6 cures. Une évaluation par 18F-FDG PET/CT sera effectuée après la 2e cure. Après l’intervention chirurgicale, les patients poursuivront le traitement par trastuzumab, pertuzumab et tamoxifène ou létrozole pendant 3 semaines. Les patients du 2ème groupe recevront du trastuzumab, du pertuzumab et du tamoxifène ou létrozole selon les mêmes modalités que les patients du 1er groupe. Ce traitement sera répété jusqu’à 2 cures et une évaluation par 18F-FDG PET/CT sera effectuée. - En cas d’efficacité, le traitement sera répété jusqu’à 6 cures. - En cas de réponse complète, les patients poursuivront ce traitement jusqu’à 10 cures. - En cas de réponse non complète, les patients recevront du trastuzumab, du pertuzumab, du carboplatine et du docétaxel jusqu’à 6 cures puis recevront 4 cures de trastuzumab, pertuzumab et tamoxifène ou létrozole. - En cas d’inefficacité, les patients recevront du trastuzumab, pertuzumab, carboplatine et docétaxel jusqu’à 6 cures. Puis les patients poursuivront le traitement par 10 cures de trastuzumab, pertuzumab et tamoxifène ou létrozole. Les patients du 3ème groupe recevront du trastuzumab, du pertuzumab, du carboplatine et du docétaxel selon les mêmes modalités que les patients du 1er groupe. Ce traitement sera répété jusqu’à 6 cures. Les patients poursuivront avec du trastuzumab, du pertuzumab et du tamoxifène ou létrozole. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

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Étude LyMa101 : étude de phase 2, évaluant l’efficacité d’un traitement associant l’obinutuzumab et une chimiothérapie de type DHAP, suivie d’une greffe autologue et d’un traitement d’entretien par obinutuzumab, chez des patients ayant un lymphome du manteau. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le lymphome de manteau fait partie des lymphomes non hodgkiniens et représente 6% des lymphomes. L’âge médian au moment du diagnostic est d’environ 65 ans. Cette maladie est souvent agressive, répond mal aux traitements standards de chimiothérapie et a une survie globale de 3 ans en moyenne. L’objectif de cette étude est l’évaluation de l’efficacité de l’immunothérapie obinutuzumab chez des patients présentant un lymphome du manteau traités par la chimiothérapie avec DHAP (dexaméthasone PO, aracytine IV et cisplatine IV). L’étude comprend 4 étapes : induction, greffe autologue, maintenance et maintenance sur demande. Pour le traitement d’induction, les patients recevront une cure d’obinutuzumab-DHAP tous les 21 jours avec un total de 4 cures. Pour chaque cure, les patients recevront une perfusion d’obinutuzumab par voie intraveineuse (IV) le premier jour ainsi que la prémédication standard par DHAP et d’autres doses d’obinutuzumab seul le huitième et le quinzième jour. Les cellules souches seront collectées après la troisième ou quatrième cure d’obinutuzumab-DHAP. Puis les patients seront soumis à une autogreffe avec un conditionnement par GA-BEAM (BCNU IV, étoposide IV, aracytine IV et Melphalan® IV). La greffe autologue est suivie d’une période de traitement de maintenance par obinutuzumab IV de 3 ans. Entre 2 et 3 mois après la greffe autologue, tous les patients en rémission complète, en rémission complète non confirmée, en rémission partielle ou en maladie stable recevront une injection IV d’obinutuzumab tous les 2 mois pendant 3 ans. Après cette période, les patients pourront continuer avec le traitement de maintenance sur demande par obinutuzumab IV lorsque l’évaluation de la maladie résiduelle (MDR) est positive. Dans ce cas, les patients recevront trois injections le premier, huitième et quinzième jour puis une injection chaque mois jusqu’à 1 mois après que la détection de la maladie résiduelle soit négative. Le schéma thérapeutique sera utilisé jusqu’à progression de la maladie, toxicité ou jusqu’à la fin de la période de maintenance sur demande. Les patients seront suivis par un scanner du thorax, de l’abdomen et du pelvis et une Tomographie par Emission de Positons couplée à la tomodensitométrie avec un traceur radiopharmaceutique (FDG-TEP) avant et après la greffe autologue, tous les 6 mois pendant les 3 premières années de maintenance puis tous les ans lors de la maintenance sur demande, et par une biopsie par aspiration de la moelle avant et après la greffe autologue si cliniquement indiquée.

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